J.-C. David, Unima, le fromager Romain Olivier, la brasserie des 2 Caps et le Comptoir des Grandes Marques s’associent au sein du groupement « French Fine Gourmets ». Le but ? Démarcher des grossistes importateurs et des restaurateurs afin de remporter des marchés à l’export.
« On va chasser en meute. » La formule d’Hervé Diers, patron de J.-C. David (entreprise de salaison et de fumage), dévoile toute l’ambition du groupement baptisé « French Fine Gourmets ». Ils sont cinq à en faire partie : Hervé Diers donc mais aussi Romain Olivier (affineur de fromages), Didier le Tétour (Unima, producteur de crevettes), Christophe Noyon (brasserie des 2 Caps) et Patrice Durand (distributeur de vins et spiritueux au Comptoir des Grandes Marques).
QUELLE EST LEUR AMBITION ?
« Unir nos forces pour gagner des marchés à l’export, répond le patron de J.-C. David. Chacun de notre côté, c’est compliqué, on n’a pas la force commerciale suffisante. Ensemble, on se dote d’une force de frappe plus forte. » Les cinq chefs d’entreprise ont des points communs : l’amour du métier, le fait de commercialiser une gamme de produits de qualité et d’être gourmets.
« C’est vrai qu’on aime la bonne chère, on partage les mêmes valeurs. » Un commercial a été recruté (via un Volontariat international en entreprise), il s’appelle Florian Pierucci. Son rôle ? « Il démarche des grossistes importateurs et des restaurants étoilés à qui il propose nos produits. Il commence par la Belgique. »
Une gamme au final assez complémentaire : de la crevette en entrée (Unima), du saumon fumé label rouge en plat (J.-C. David), le tout arrosé d’un bon vin blanc (Comptoir des Grandes Marques) et pour terminer du fromage de Philippe Olivier accompagné d’une bière de Wissant.
La synergie va permettre de réaliser des économies d’échelle importantes, en terme de moyens de communication (plaquette design traduite en néerlandais et en anglais), de campagne marketing, de coûts d’expédition etc. Les cinq chefs d’entreprise ont pu avoir le soutien de CCI International (Valérie Ridez) et de la Région, qui donne un coup de pouce financier.
Gagner des marchés à l’export, c’est faire rayonner audelà de nos frontières le savoir faire de la Côte d’Opale.
PAR ROMAIN DOUCHIN